Récemment, j’ai croisé le mythe de la perfection.
Une personne pourtant merveilleuse s’en voulait de ne pas être parfaite et semblait être totalement désorientée par la réponse simple que son enfant avait formulé.
Voici une des histoires, qui ressemble peut-être à la vôtre.
Le miroir déformant de la perfection
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il existe parfois en nous, l’image de celui ou celle à qui on veut ressembler, celui ou celle qui nous impressionne, celui ou celle qui nous étouffe. Tous ces celuis ou celles qui cohabitent, prennent de l’espace, et nous font parfois oublier notre propre identité.
Et parfois il n’y a même pas besoin d’aller chercher à l’extérieur pour se créer une ombre, elle est comme intérieure. Comme si on avait posé un gigantesque rempart à l’intérieur de soi, un juge qui noterait chacun de nos pas, un miroir déformant.
Il reflète l’illusion. L’illusion de ne pas être parfait(e) . Et nos croyances et nos pensées renforcent tour à tour la force de cette illusion à l’intérieur de nous.
Un regard déformé par la culpabilité
Prenons l’exemple de cette maman qui est venue me rencontrer dans mon cabinet. Elle avait la sensation d’avoir abandonné son rôle de maman au profit de celui de papa.
A l’heure ou les rôles se mélangent ce qu’elle décrivait là était plus une sensation que quelque chose de tangible.
Elle le verbalisait et le vivait comme ça : elle avait placé la survie et la protection au centre. Comme si elle voulait combler son rôle de maman à merveille et combler l’absence d’un père.
Elle avait tellement pallié, voulu donner l’illusion de, qu’elle se retrouvait perdue face à son rôle à jouer : être une mère parfaite qui aimerait pardonner mais qui ne sait pas dans quelle direction aller pour avancer.
Et voilà, pour pallier à ce qu’elle croyait avoir raté, elle cherchait à être parfaite, irréprochable, et contrôlait absolument tout, sans s’en apercevoir.
Le déclic du miroir
Juste avant de venir me voir elle a parlé à son enfant et lui a dit : « je suis désolée je ne suis pas une maman parfaite, je ne suis pas une bonne maman. Jai l’impression de ne pas en faire assez. »
Et son enfant lui a répondu spontanément : « Si maman, tu en fais même trop. »
Et ça a été ce déclic là, qui l’a poussé à venir jusqu’à moi. Ca a été son élèment déclencheur.
Son objectif dans mon cabinet était simple : lâcher ce besoin de perfection, lâcher la culpabilité.
Elle voulait redevenir maman, elle voulait reprendre sa place, être dans la douceur plus que la survie, cesser le combat pour montrer qu’elle était à la hauteur .
Mais elle ne savait pas comment faire pour arrêter d’être trop et c’est ce qui l’a guidée jusqu’à moi.
Elle ne le ressentait pas encore dans son corps mais ce qui la poussait à se conduire ainsi était la peur et le sentiment de culpabilité.
Avant même de commencer la séance d’hypnose , lors de notre échange, un premier déclic s’est fait. Pour être une « bonne » maman, elle avait juste à prendre soin d’elle, à faire attention à elle, à identifier la partie d’elle qui doutait, pour la rassurer.
L’échange avait déjà éclairé ça : elle avait déjà tout en elle, il ne suffisait que de l’activer.
Et la séance d’hypnose l’a aidée à la libération, la libération des injonctions de la perfection. Elle a aussi permis l’évacuation de la culpabilité de ne pas avoir écrit l’histoire parfaite et sans accros qu’elle s’était projetée.
Elle a remis le curseur à la bonne place. La place du bonheur.
Je vous attends également pour des reprogrammations heureuses : e-mail : contact@jessicabillot.fr , prise de rdv ici.
Jessica Billot – praticienne Hypnose